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« Dans la continuité de la réforme des collèges, les lycéens vont eux aussi voir l’une de leurs options les plus appréciées disparaître… le théâtre », c’est du moins ce que nous a dit Madame Ciaravino le lundi trois octobre. Cette nouvelle suscita chez nous une profonde indignation. Nous avions alors une mission : défendre le théâtre, notre arme étant notre plume.

Alors que nous rédigions notre argumentaire, notre réflexion fut soudain interrompue par des cris sauvages : une horde de comédiens pénétra dans la classe déchirant nos écrits ! Noyés sous une pluie de confettis, nous restions choqués et hilares. Nos confrères de la promo VII nous remirent ensuite l’héritage de la classe théâtre : affiches, autographes mais surtout un amour inconditionnel pour le théâtre. Il s’en suivit des photos des deux promos réunies dans la joie et la bonne humeur.

Vous l’aurez compris, avec l’excitation qu’a suscitée un tel événement, les conditions n’étaient pas optimales pour le contrôle de français prévu pour l’heure suivante ! Après ledit contrôle, il nous fallut nettoyer la classe, là encore dans la bonne humeur.

Avions-nous là affaire à un bizutage… ? Promo VII, prenez garde, les représailles seront terribles…

 

Lina BEN YOUNES, Camille DURAND et Lucie BERNARD

Actualité

Sommaire

Vendredi 18 Novembre 2016, toute la classe s’est rendue à la salle Laberthonnière pour assister et participer aux premières auditions. Philippe, Anne-Sophie, Mme Bouy, Mme De Pas et Mme Debbah étaient également présents. Nous avions pioché au préalable des papiers nous indiquant un personnage et un registre de jeu afin d’écrire notre monologue. Chaque rôle correspondait à un personnage de l’Odyssée d’Homère, le thème de l’année. Pour la majorité de la promo, c’était une première fois sur scène et le stress était palpable. Costumés, coiffés et fins prêts nous attendions avec impatience notre passage. Tous les monologues étaient travaillés et chacun avait fourni un travail complet d’écriture et de mise en scène. Certains étaient comiques, d’autres plus sérieux : nous allions de Zeus en burlesque, à Iphigénie en tragique, en passant par Ulysse en épique et par Achille en humour noir. On se souviendra du magnifique costume de ce dernier (Rémi G), de la longue barbe d'Homère (Clothilde M) et des laboratoires pharmaceutiques Melpomène ! Une après-midi magique et mouvementée qui restera à jamais gravée dans notre mémoire.

Ci-dessous une interview de quelques élèves de la promo :

Rémi B : J’ai trouvé chaque monologue très riche en émotion et j’ai adoré rentrer dans l’histoire !

Daphné : Cette expérience était très instructive et passionnante, nous avons découvert certaines personnalités.

Clara D : Très stressant mais super !

 

Juliette BOURDIN

 

La première audition

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Le "Bizutage"

Toutes les photos de l'audition

Le dimanche 6 Novembre 2016, nous nous sommes rendus au théâtre du Soleil à la Cartoucherie de Vincennes accompagnés de Mme De Pas, Anne-Sophie, Philippe ainsi que Mme Bouy. Le théâtre était imprégné d’une ambiance indienne grâce à de nombreux décors et d’un repas traditionnel indien afin de rentrer dans la thème de la pièce : Une chambre en Inde, de Ariane Mnouchkine.

Toute la troupe, composée d’acteurs de plusieurs nationalités dont indienne, s’est rendue au cœur de l’Inde dans le but d’écrire une pièce de qualité sur le thème de l'Inde. Cependant, Mnouchkine a choisi de ne pas seulement parler de l’Inde mais des dérives de notre monde, notamment la montée de l’intégrisme religieux. Pour autant, le pays où se déroule la pièce est très présente puisque l’action s’y déroule et que des scènes de théâtre traditionnel indien ponctuent régulièrement le spectacle.

 

Durant cette pièce de 4h, nous avons suivi les rêves du personnage principal, un metteur en scène qui cherche désespérément à trouver le thème de sa prochaine pièce. Certaines scènes étaient hilarantes, d’autres tragiques ou encore épiques en racontant notamment la mythologie indienne du Mahabharata . Nous avons constaté qu’être assis sur les marches pendant 3h30 était aussi douloureux que la promo 6 nous l’avait dit, après qu’elle ait prétendu que des coussins et des plaids étaient distribués.

La pièce paraissait cependant un peu longue surtout à cause des scènes de Theru Koothu qui étaient chantées, avec des répliques répétées plusieurs fois en écho. Mais celles-ci apportaient un grand spectacle de danse, d’acrobaties et de musique.

Toute la société est critiquée par des scènes d’une très grande force comique, tournant au ridicule les djihadistes entre-autres.

Ana VUKMIROVIC

  

Une Chambre en Inde

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Les Rustres

Pour la première sortie théâtre de la Promo 8, Les Rustres, les élèves ont pu interroger l’auteur, Carlo GOLDONI, un célèbre dramaturge du XVIIIème siècle !

 

La classe théâtre : « Bonjour M. GOLDONI, pouvez-vous nous donner un avant goût de la trame de votre pièce ? »

Carlo GOLDONI : Ma pièce met en scène trois hommes accompagnés de leurs femmes. Ses hommes sont rustres, misogynes et en décalage avec leur temps. Leurs femmes, loin de se laisser faire, se révoltent contre les méthodes anciennes et primitives de leurs maris. La nouvelle folie de Lunardo, un des rustres en question : unir sa fille avec Filippetto fils de son ami Maurizio. C’est pour les femmes la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Déterminées, elles vont tout faire pour changer les règles de ce mariage et permettre ainsi aux futurs mariés de se voir avant d’être unis.

La classe théâtre : Parlez-nous un peu de la mise en scène de la Comédie Française par Jean-Louis Benoit.

Carlo GOLDONI : J’ai trouvé que le « rideau de fer » qui délimitait les scènes et actes illustrait parfaitement le caractère rustre et rigide des protagonistes. Les femmes qui donneraient tout pour s’amuser sont enfermées dans un décor aux couleurs brunes et non chaleureuses… Je tire mon chapeau au metteur en scène pour son choix des couleurs !

La classe théâtre : Quel message avez-vous voulu faire passer à travers votre pièce ?

Carlo GOLDONI : Le metteur en scène a voulu dénoncer la condition des femmes au fil des époques. De ce fait il a confronté plusieurs points de vue : celui de la femme, et celui de l’homme.

Trois actes et un certain nombre de scènes plus tard…

Carlo GOLDONI : Qu’avez-vous pensé de la pièce ? que du positif j’espère !

La classe théâtre : Nous avons beaucoup ri, adoré le jeu d’acteurs et en particulier celui de Christian Hecq interprétant le rôle de Lunardo. Un élément de décor est tombé lors de la pièce, était-ce voulu ?

Carlo GOLDONI : Ah vous l’avez donc remarqué ! Non ce n’était pas voulu, mais fort heureusement pour nous, Julien Frison a su improviser, et faire passer ce détail inaperçu.

La classe théâtre : Nous avons cependant trouvé très long le dénouement de la pièce.

Mais nous garderons un très bon souvenir de la première sortie théâtre de la promo 8 !  

Amélie Gonin et Martin Liger

 

  

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Le Louvre

Avant de commencer la visite, nous nous sommes séparés en deux groupes, l’un, dans un premier temps, accompagné d’un guide et l’autre en visite libre.

Afin de guider le premier groupe en visite libre, un document nous fut distribué pour nous aider à reconnaître les vases et nous occuper. Nous sommes passés de salles en salles et avons cherché les vases indiqués sur la feuille ; ainsi nous avons découvert des pièces importantes de la collection du Louvre et toutes leurs fonctions. Cette partie était très intéressante car elle nous permettait d’être en autonomie tout en nous cultivant. Nous nous sommes instinctivement séparés en petits groupes des 3 à 6 personnes où nous plaisantions, tout en gardant notre sérieux.

Nous avons pu découvrir plusieurs types de vases comme les cratères, qui servent à contenir les liquides  pendant les fêtes afin  que les domestiques  puissent remplir directement les amphores, et les amphores, plus traditionnelles, qui servent à servir les invités.

Une demi-heure plus tard, nous avons échangé les groupes, et nous prîmes des casques qui retransmettent les dires de notre guide. Cette partie était toute aussi instructive mais plus traditionnelle, un certain nombre de personnes se sont alors légèrement plaintes par la suite du côté passif de cette partie de la visite. Cependant, nous avons eu aussi beaucoup de retours positifs, et la guide fut bien sûr appréciée par une majorité des élèves.

 

Voici un petit résumés des connaissances que cette visite nous a apporté : 

 

 

Les vases grecques ont différentes utilités. Des vases sont utilisés par exemple pour servir du vin, d’autre pour la toilette ... nous apprîmes à reconnaître ces vases et à connaître leur utilité. Les cratères  ainsi que les amphores étaient utilisés comme récipients, pour accueillir les liquides précieux comme le vin. Contrairement au récipient présenté avant les Hydries ont pour but d’accueillir que l’eau.

Il y a une seconde catégorie de vases qui sont utilisés pour contenir des parfums ainsi que la plus part des produits cosmétiques de l’époque. Ces céramiques sont : l’aryballe, l’alabastre et le lécythe.

Mais ils sont aussi utilisés pour des rituels funéraires, religieux (sacrifice, offrande, …), mariage, naissances…

Un des vases le plus utilisé est : loutrophore, par exemple, est une sorte d'amphore très allongée, qui contenait de l'eau pour les bains rituels du mariage ou bien qui se plaçait sur les tombes des célibataires.

 

 

Les ornements

Les vases sont toujours ornés d’ornement de types anciens.

Ils sont séparés en 2 catégories : les vases à figures rouge et les vases à figures noir.

Ronan Herter, Léo Salentey et Clothilde Mounier

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Le Poisson belge

Grande Monsieur, un vieil homme solitaire, rencontre Petite Fille, une enfant insolente et innocente qui s’incruste dans son appartement et vient secouer son quotidien aseptisé.

C’est ainsi que commence Un poisson belge, la pièce que nous sommes allés voir au théâtre Alexandre Dumas le 9 novembre 2016, écrite par Léonore Confino, mise en scène par Catherine Schaub. Les deux personnages sont interprétés par Marc Lavoine et Géraldine Martineau.

Léonore Confino raconte avoir été inspirée par la littérature japonaise, mais aussi par sa propre fille ; en effet, l’enfance est un des thèmes les plus importants de cette pièce, qui a à juste titre souvent été appelée conte.

Les autres sujets abordés sont l’identité et la différence, notamment l’identité de genre à travers le personnage de Grande Monsieur.

L’intrigue se situe principalement dans l’appartement de Grande Monsieur. Le décor est donc assez épuré, et seulement constitué d’un lit, d’une petite table, et d’une salle de bain très peu visible.

La musique et l’éclairage servent ce propos de manière simple et poétique, le jeu des acteurs est émouvant et juste.

 

Un Poisson Belge est une pièce sensible et drôle, qui parvient à traiter de sujets importants tout en restant divertissante.

 

Pauline BERCHOUX et Anatole SALMON-MARTEL

Le Horla

Le vendredi 4 novembre 2016, toute la classe s’est retrouvée devant la salle de théâtre, le quai 3 au Pecq afin d’assister à la pièce de théâtre Le Horla. Mis en scène et adapté par Anne-Sophie Nédelec et interprété par Philippe Vandaele, le spectacle fut d’une toute beauté.

La mise en scène et le jeu de l’acteur donnèrent un tout nouveau sens au texte de Gui de Maupassant. Le trop court instant que dura la pièce nous plongea dans un autre monde, celui du Horla.

C’est dans la clinique du docteur Marrande, célèbre aliéniste que commencent les faits. Il nous présente son patient le plus étrange dont, malgré les nombreuses tentatives de soins apportés, le client n’est pas guéri. Il se demande alors si l’homme est totalement fou ou s’il a réellement vu une apparition non humaine.

L’idée de faire participer le spectateur en tant que docteur et de le faire entrer dans la pièce est absolument génial, on se sent vraiment dans la pièce.

 

On assiste au récit du patient qui, à l’aide de son journal évoque tous les événements qui ont conduit à sa folie.

Morgane CHYMISZ, Grégoire GLORIEUX, Margaux ZULIAN et Paul FÉCAMP

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L'Expérience Interdite

 

La pièce est inspirée de faits réels. En 1967, Ron Jones, professeur d’histoire-géographie au Lycée Cubberley de Palo Alto en Californie se lance dans une expérience sociologique. Ses élèves ne comprennent pas comment les allemands ont pu tomber dans le régime nazi. Pour leur expliquer, il met en place un régime autoritaire au sein même de la classe. L’histoire s’étale ainsi sur 5 jours jusqu’à ce que Ron perde le contrôle de sa propre expérience.[...]

 

Le spectacle soulève des questions d’histoire mais aussi d’actualité. Il permet de se demander et de comprendre comment des populations peuvent tomber dans des régimes autoritaires et extrémistes. Les personnes tombant dans “la troisième vague” sont des personnes “normales” qui sont emportées dans un effet de groupe mené par un leader convaincant. [...]

 

Camille Durand- Julia Santangeli

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Le vendredi 13 janvier, nous nous sommes rendus au théâtre Alexandre Dumas pour découvrir le huis-clos « The Servant ».

Tony, jeune aristocrate anglais, revenant d’un long séjour en Afrique retrouve sa bien-aimée Sally et son meilleur ami Richard. Tony emménage dans une demeure trouvée par Richard à sa demande. La maison a besoin d’être remise au goût du jour. Tony, paresseux dans l’âme, a besoin d’un domestique, Richard lui déniche l’insolite Barrett qui prendra ses fonctions à ses côtés pour l’aider et le servir au quotidien.

Sa présence va bouleverser la vie tranquille et paisible du jeune bourgeois Tony. Peu à peu, les deux personnages deviennent complices. Barrett semble être aux petits soins et prévoit toutes les demandes de Tony. Ce dernier pense avoir trouvé le domestique idéal : Barrett cuisine bien, il s’occupe de la décoration intérieure et il est très disponible. Cependant, un soir, Barrett se plaint d’une surcharge de travail et menace de donner sa démission.

 

La pièce prend alors un tournant où le domestique devient indispensable au maître. Barrett encourage Tony à ne plus travailler, ne plus sortir et l’isole peu à peu. Le meilleur ami et la fiancée de l’aristocrate tentent de lui montrer qu’il tombe sous l’emprise du dangereux Barrett. Tony nie en bloc. Les rôles entre maître et domestique se sont inversés. Barrett fait embaucher sa soi-disant nièce qui est en réalité sa fiancée. Tony quitte Sally pour cette dernière. Elle était pourtant son seul espoir de retrouver une vie normale. Barrett finit par contrôler intégralement la vie de Tony : ses conquêtes, son quotidien, ses amis…

Le spectateur est plongé dans une atmosphère à première vue confortable au début de la pièce, puis l’histoire devient de plus en plus sombre et sérieuse. Sous la forme de discussions banales de diners ou de courses, des problèmes de fond se posent. Le personnage de Tony tombe peu à peu sous l’emprise de son domestique sans pouvoir ni même vouloir s’en extraire. Les relations qui unissent les personnages sont parfois étranges et le spectateur ressort surpris et troublé de la salle de spectacle.

Nous sommes rentrés dans l’histoire se déroulant dans le milieu du XXème siècle grâce aux musiques de jazz des années 50 entre les différents tableaux et les décors qui évoluent au fil de l’emprise du domestique sur le maître tel un miroir.

Globalement la classe a apprécié la pièce remplie d’humour noir très « british », même si nous avons tous été surpris par la tournure désespérée que prend l’histoire à la fin de la pièce.

Julia Santangeli-Camille Durand

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The Servant 

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le Misanthrope 

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Mercredi 1 février 2017, nous nous sommes rendus au Théâtre Alexandre Dumas pour découvrir Pixel, un spectacle original du chorégraphe Mourad Merzouki . Cette création est un ballet résolument contemporain mêlant danse et art numérique.  Une projection suit les mouvements des danseurs. Ces derniers se doivent d’adopter une précision particulière pour être en accord avec le décor et entre eux. La vidéo trompe-l’œil nous donne l’impression de 3D : le décor s’écroule sur le sol, se replace et pivote sur certains tableaux. Sur d’autres, la pluie tombe dans la tempête et les artistes tentent tant bien que mal d’affronter les intempéries à l’aide de leurs parapluies. Ailleurs, il s’agit d’un relief austère sur lequel les danseurs sautent et sont peu à peu entraînés au loin.  Les arts sont variés : danse, hip-hop, rollers, cerceaux, contorsionnistes… Les talents de la compagnie  Käfig se complètent.

Une contorsionniste apporte poésie et douceur. Elle rappelle le surréalisme des décors. Plus tard, c’est un danseur qui évolue sur des rollers pour une impression de fluidité. Enfin, un autre artiste nous impressionne grâce à des acrobaties sur un cerceau.

Le numérique et la danse se complètent sans que l’un prenne le dessus sur l’autre. Le rendu qui se situe entre réalité et fiction est particulièrement poétique. Le spectateur interprète à sa manière les différents tableaux et construit son propre ressenti : les jeux de courbes, de points, de lignes invitent le spectateur à imaginer sa propre histoire. 

Toute la classe a apprécié le spectacle qui se différenciait des pièces que nous avons pris l’habitude de voir. L’originalité et les arts proposés nous ont totalement séduits. Un merveilleux spectacle que nous conseillons à tous, amateurs de danse ou non !

Camille Durand et Julia Santangeli

Pixel

La discrète amoureuse

Vendredi 3 Mars 2017, toute la classe s’est rendue au théâtre Alexandre Dumas pour assister à la représentation de La discrète amoureuse de Lope de Vega.  À 20 heures 45, nous sommes rentrés dans la salle… nous ne connaissions alors rien de la pièce, le rideau s’est levé sur une adaptation aussi surprenante que drôle.

 

C’est une histoire d’amour. Entre Fénisa et Lucindo, entre Lucindo et Gerarda, entre le capitaine Bernardo, le père de Lucindo et Fénisa, entre Lucindo et la mère de Fénisa. Compliqué ? On le concède volontiers mais la pièce est tellement incroyable et hilarante que cela vaut le coup d’aller la voir.

 

Au détour de quiproquos amoureux et de tentatives de séduction ratées, les personnages provoquent le rire et nous font passer un excellent moment.

 

La mise en scène très chorégraphique et les parties chantées et dansées nous ont beaucoup plu. Les changements de décors simples mais efficaces combinés à des effets d’éclairage agréables ont contribué au charme de cette pièce. Le jeu des comédiens, absolument irrésistibles, provoque le rire général, surtout lors du travestissement du valet de Lucindo.

 

Une pièce que nous vous recommandons chaudement, il n’y a pas d’âge pour s’amuser !

 

 

Morgane Chymisz, Grégoire Glorieux, Ombeline de Mareuil, Quentin Colpart.

Ancre 12

Le mardi 24 janvier, la classe théâtre s’est rendue à la fameuse Comédie Française pour aller voir la pièce du Misanthrope mise en scène par Clément Hervieu-Léger. Cette comédie, écrite par Molière en 1666, s’inscrit dans le patrimoine du théâtre français. Le personnage principal, Alceste, aime Célimène, une jeune femme éprise de liberté, conduite, à la suite de son récent veuvage, à prendre les rênes de son salon. Hanté par un procès dont il redoute l’issue, Alceste se rend chez elle, accompagné de son ami Philinte auquel il reproche ses complaisances vis-à-vis de la société. Il souhaite que sa maîtresse se déclare publiquement en sa faveur. Mais c’est sans compter l’arrivée impromptue d’un gentilhomme poète faiseur de vers, de deux marquis intronisés à la Cour, d'Eliante, la cousine de Célimène, qui a emménagé au-dessus de chez elle, et d’Arsinoé qui vient la mettre en garde contre des rumeurs circulant à son propos. Le Misanthrope donne à voir une société libérée de l’emprise parentale et religieuse, dont le vernis social s’écaille lorsque surgit le désir. Le metteur en scène a opté pour un décor sobre dans les tons blanc. Des escaliers disposés tout autour de la scène rendait le lieu plus vivant. Les costumes quant à eux reflètent parfaitement l’univers des personnages.

Voilà quelques témoignages des élèves de la classe :

Margaux: “J’ai beaucoup apprécié cette pièce. Le lieu m’a évidemment beaucoup plu”

Paul: ”J’ai eu du mal à comprendre la pièce, néanmoins, le jeu d’acteur était grandiose”

Hugo: “J’ai trouvé que c’était intéressant de mettre un morceau de piano comme fil conducteur”

Anatole: “J’ai adoré le langage utilisé et la configuration de la scène” 

Bertille:”J’ai apprécié le caractère original des personnages ainsi que  la mise en scène”

Morgane: «La pièce m’a parue trop longue et parfois ennuyeuse”

Margaux Zulian et  Paul Fecamp

La deuxième audition

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       Un mois avant la deuxième audition, nous découvrons nos textes et nos groupes pour cette étape mythique de notre aventure au sein de la classe théâtre. Devant un public pour la dernière fois avant notre Odysseus Quatre semaines de stress plus tard, nous nous apprêtons à présenter à nos parents, nos professeurs et aux promos précédentes nos talents cachés et notre travail de mise en scène. Le sourire aux lèvres et la goutte de sueur sur le front nous attendons l’échéance. Nous applaudissons nos amis et les félicitons pour leur superbe travail mais derrière cette apparence enjouée nous n’oublions pas que c’est bientôt notre tour de passer. Une fois sur scène, nos automatismes reviennent, on se remémore les heures de répétitions passées sur le texte et le déclic vient : on crée une harmonie indispensable qui nous aidera pour jouer ensemble sur Odysseus. 

           C’était une première expérience qui nous a lancés en autonomie,  et qui nous a permis de réviser notre manière de travailler sur un texte en communauté. Nous sommes tous parvenus à un résultat plus que satisfaisant. Nos proches et professeurs ont pu nous découvrir sous un nouvel angle ainsi que nous-mêmes ! Nous avons véritablement éprouvé un plaisir à ce que notre travail ait été reconnu, et l’enrichissement procuré nous a  totalement rapprochés.

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